Outils éducatifs
Demandez-vous :
- Comment une identité canadienne s’est-elle développée, à partir des différences observables dans les diverses identités personnelles et collectives?
- Comment le Canada respecte-t-il les différences de pratiques religieuses, confessionnelles et spirituelles tout en promouvant les droits de la personne pour tous et en créant une harmonie à l’échelle du pays dans l’intérêt de tous les Canadiens?
Concept clé
L’utilisation d’un diagramme de Venn est un bon moyen d’illustrer les relations qui existent entre la sphère publique et la sphère privée dans notre démocratie.
L’étude des valeurs canadiennes
Le Canada a, de bien des façons, établi la norme d’une société mondialisée. En dépit d’importantes lacunes, nous avons, au fil de notre histoire, fait de notre mieux pour que fonctionne la diversité.
La coopération au sein des peuples autochtones et entre ces derniers, les Français et les Anglais, les Européens et les divers groupes d’immigrants venus de tous les continents et qui représentent une diversité ethnique, linguistique, religieuse et culturelle, a façonné qui nous sommes.
Nous ne sommes pas parfaits, mais nous nous efforçons de faire fonctionner notre démocratie. Au nombre des publications produites ou parrainées par le gouvernement canadien, pour les citoyens comme pour les nouveaux arrivants qui composent la population très diverse du pays, mentionnons les publications suivantes :
- Découvrir le Canada : Les droits et responsabilités liés à la citoyenneté, guide d’étude officiel pour l’examen de la citoyenneté
- Le Canada actuel : un projet d’éducation et d’engagement civiques de la Fondation canadienne des relations raciales (FCRR).
Le Canada actuel vise à établir des liens entre d’importants aspects de la vie canadienne notamment :
- l’identité (ou les identités)
- l’appartenance
- les croyances, la religion, la foi ou la spiritualité
- les valeurs canadiennes
- l’engagement civique
- le multiculturalisme et l’interculturalisme
Une question importante persiste : « Quel degré de diversité une société doit-elle accepter? »
Comme l’a fait remarquer Adrienne Clarkson dans la série annuelle de conférences Massey de 2014, Belonging : The Paradox of Citizenship (Appartenance : le paradoxe de la citoyenneté) :
Les démocraties tentent de trouver un juste équilibre entre notre vie privée et notre vie publique, reconnaissant le pouvoir que nous affichons lorsque nous travaillons ensemble à des objectifs communs. Les systèmes de laisser-faire sont trop libertaires pour soutenir le bien-être collectif; les systèmes autoritaires sont trop prompts à supprimer des initiatives privées, la créativité et l’innovation.
Belonging: The Paradox of Citizenship
(Appartenance : le paradoxe de la citoyenneté)
La série 2014 des conférences Massey diffusée par CBC est centrée sur les questions suivantes :
- Que signifie « appartenir »?
- Comment manifestons-nous notre appartenance?
- À qui/à quoi appartenons-nous?
Source : CBC
http://bit.ly/1IQudpt
Voici les faits
Le Rapport sur les valeurs canadiennes rend compte des résultats d’un sondage mené par la FCRR auprès de plus de 2 000 personnes au sujet de leurs points de vue quant au multiculturalisme et aux accommodements religieux.
- Sur une liste de 10 valeurs identifiées à partir de la consultation de spécialistes, c’est « le respect des droits de la personne et des libertés » que les Canadiens ont le plus souvent classé au premier rang;
- Les Canadiens considèrent très souvent la civilité (politesse, terrain d’entente, respect mutuel) comme une responsabilité première du citoyen canadien;
- Les Canadiens définissent très souvent le multiculturalisme comme étant « la coexistence de différentes cultures au sein d’une société/communauté »;
- l’affirmation qui fait le plus l’unanimité est celle selon laquelle le multiculturalisme « me permet de préserver mes origines » et a « un impact positif sur les minorités ethniques et religieuses ».
ACTION 1
L’identité
Ce qu’on appelle identité, c’est essentiellement, un ensemble de traits ou de facteurs distinctifs qui fait de chacun de nous l’être unique que nous sommes. Il y a, en chacun de nous, de nombreux traits et facteurs qui influent sur notre comportement et nos décisions, selon les circonstances et la situation, d’après notre occupation professionnelle, notre origine ethnique, notre âge, notre sexe, notre culture ou encore nos traditions. Il existe souvent une certaine tension entre les diverses identités que nous avons.
Certaines identités sont choisies, d’autres non; certaines peuvent changer, d’autres non. Parmi les facteurs qui ne peuvent être choisis ou modifiés, figurent par exemple notre lieu et notre date de naissance, nos parents, notre langue maternelle ou encore les facteurs inscrits à notre ADN, c’est-à-dire avec lesquels nous sommes nés, comme la couleur naturelle de notre peau, celle de nos cheveux et de nos yeux. D’autres aspects de notre identité relèvent d’un choix personnel, par exemple, notre profession, la nourriture que nous mangeons, le lieu où nous vivons, nos goûts musicaux ou artistiques, notre idéologie politique.
Au nombre des traits et facteurs de notre identité personnelle, figurent notamment :
- notre âge, nos croyances, notre religion ou une spiritualité (le cas échéant)
- notre culture et nos traditions
- notre sexe
- notre langue (en particulier notre langue maternelle)
- notre état matrimonial
- notre nationalité ou notre statut en matière d’immigration
- notre quartier
- notre idéologie politique
- notre situation professionnelle
- notre taille
La liste des traits et facteurs distinctifs de chaque être humain est pour ainsi dire infinie.
L’identité est un concept qui peut être utilisé aussi bien au singulier qu’au pluriel. Au singulier, on peut dire « décliner son identité. » La meilleure façon de penser à l’identité au singulier est lorsque l’on se réfère à son propre nom ou lorsque l’on pense aux traits et facteurs distinctifs qui, ensemble, font de chacun un être unique distinct de tout autre.
Mais ces traits peuvent également être partagés par un petit ou un grand nombre de personnes, et faire en sorte que nous soyons reconnus comme faisant partie d’un groupe. Les termes « nous » ou « notre » peuvent être utilisés pour faire référence à un groupe de personnes ayant telle ou telle identité commune. Ce « nous » peut faire référence à notre famille, à notre identité nationale ou à notre sexe. Au pluriel, on pourra dire « Nous sommes Canadiens ». Quels sont alors les traits et facteurs qui font de nous des membres de ce groupe reconnu comme étant « Canadien »?
Il convient de noter que certaines identités perçues comme étant normatives s’accompagnent de privilèges et par conséquent de pouvoir. Il est important d’avoir conscience de cette dynamique du pouvoir et des implications liées au fait d’appartenir à un groupe majoritaire comme de la signification d’appartenir à un groupe minoritaire. C’est pourquoi il est important de prendre conscience du fait qu’il existe des identités différentes et d’être ouvert à leur égard. L’absence d’une telle prise de conscience risque d’engendrer des tensions identitaires constantes, transmises d’une génération à l’autre, et ces tensions peuvent aisément se transformer en conflits. L’ouverture aux différences et le respect de celles-ci, de même que l’application du principe d’inclusion identitaire, sont essentiels pour créer une harmonie sociale et de plus grandes possibilités de justice sociale, car ce n’est qu’à ces conditions qu’une société peut devenir véritablement harmonieuse et pacifique.
– Adapté du manuel Le Canada actuel
Faire
Qui êtes-vous?
- Examinez la liste de traits d’identité personnelle fournie ci-après.
- Classez-les en fonction de l’effet qu’ils ont sur vous et de l’importance qu’ils revêtent dans votre vie, en plaçant la marque correspondante le long de la ligne d’influence.
- Ajoutez d’autres traits d’identité personnelle qui sont importants pour vous.
Réfléchir
Qui je suis
- Lesquelles de ces traits influent le plus sur votre identité personnelle?
- Quelles sont les traits identitaires personnels qui influent le plus sur l’identité qui vous avez en commun avec un groupe ou des groupes?
Faire
Voici qui je suis
Apprenez à connaître vos camarades de classe, leurs centres d’intérêt et les centres d’intérêt que vous avez en commun. Tout en retenant ce que vous avez d’unique, il est bon de mettre l’accent sur les centres d’intérêts et les idées plus larges que vous avez en commun, plutôt que sur ceux plus étroits qui nous divisent.
- Dressez une liste de 10 de vos centres d’intérêt.
- Comparez vos centres d’intérêt à ceux des autres.
- Si vous avez le même centre d’intérêt qu’une personne, inscrivez son nom dans la colonne no 2.
- Si vous avez le même centre d’intérêt que deux autres personnes, inscrivez le nom de la deuxième personne dans la colonne no 3.
- Si vous avez le même centre d’intérêt que plus de deux autres personnes, inscrivez le ou les nom dans la colonne no 4.
1 | 2 | 3 | 4 | |
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10 traits qui me définissent | En commun avec une autre personne | En commun avec deux autres personnes | En commun avec plus de deux autres personnes | |
1 | ||||
2 | ||||
3 | ||||
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10 |
Discuter
Qui sommes-nous?
Tout trait identitaire personnel peut aussi être considéré comme une identité collective.
- Avec vos camarades, comparez vos tableaux et discutez des traits identitaires que vous semblez avoir le plus souvent en commun.
Faire
Exprimez qui vous êtes
- Choisissez l’une des activités suivantes de manière à exprimer votre sentiment d’identité et vos identités :
- Trame sonore révélatrice de qui vous êtes
Préparez une piste audio ou une compilation de 10 chansons qui révèle quelque chose d’important à votre sujet. Rédigez un bref descriptif de chaque chanson expliquant pourquoi vous l’avez choisie. - Collage reflétant vos aspirations
En vous servant d’images et de mots que vous aurez découpés dans des magazines et des journaux ou que vous aurez imprimés à partir de l’Internet, réalisez un collage qui exprime le genre de personne que vous aspirez à devenir. Rédigez un descriptif des éléments que vous y avez inclus et de ce qu’ils représentent. - Création orale ou rap
Rédigez le texte d’une création orale ou d’un rap exprimant les divers aspects de votre identité. Puis faites-en l’enregistrement et expliquez comment vous comptez le diffuser. - Logo personnel
Concevez un logo ou un symbole qui vous représente. Rédigez un bref descriptif de votre logo en expliquant en quoi il vous représente. Précisez également comment vous entendez d’utiliser ou sur quoi vous pourriez le placer.
- Trame sonore révélatrice de qui vous êtes
- Affichez un lien menant à votre trame sonore, à votre création orale ou à votre rap, ou affichez une photo de votre collage ou de votre logo personnel sur Twitter ou sur Instagram, en utilisant le mot clic : #VoicesIntoAction
FAITES : Relevez le défi!
Le Défi jeunesse du projet Le Canada, notre pays est destiné aux élèves du secondaire (de la 7e à la 12e année) qui souhaitent voir leur texte ou leur vidéo publicisé.
Pour plus de détails, voir l’Action 7.
ACTION 2
L’appartenance
« Le monde tout entier, l’histoire du monde, est une histoire d’appartenance », dit Jean Vanier, éminent philosophe, théologien et humaniste Canadien.
Il soutient que le désir d’appartenance est une profonde pulsion psychologique, inhérente à la nature humaine, qui s’inscrit dans le besoin que nous avons, en tant qu’êtres humains, d’établir des relations dans lesquelles nous sommes appréciés et acceptés des autres. Le sentiment d’appartenance d’un individu renvoie à la manière dont ce dernier se situe dans un espace physique ou au sein de la société humaine, et influe sur la façon dont les gens établissent des liens relationnels entre eux.
Le défi qui se pose pour tout être humain est de trouver un juste équilibre entre les identités que l’on a en commun avec d’autres et celles qui sont importantes pour définir qui nous sommes en tant qu’individus, de manière à établir un terrain d’entente favorisant les relations harmonieuses en cherchant à atteindre des objectifs communs.
L’appartenance au groupe ne confère pas seulement un sentiment d’appartenance à l’individu, mais elle lui donne aussi un sentiment de sécurité et un soutien affectif. L’appartenance au groupe est également l’occasion, pour l’individu, d’étendre ses horizons et de découvrir d’autres personnes, ainsi que de partager avec les autres des éléments de soi, de ses compétences et de ses connaissances.
L’exclusion est l’antithèse de l’appartenance. Elle signifie que certains individus sont susceptibles d’être socialement défavorisés, selon qu’ils sont perçus comme appartenant à tel ou tel autre groupe.
Pour les personnes qui s’installent dans un nouvel endroit, laissant derrière eux leur « groupe » traditionnel, la question d’appartenance est essentielle à leur capacité de s’intégrer dans leur nouveau lieu et leur nouvelle société à leur succès.
La société canadienne doit œuvrer à la création d’un milieu inclusif dans lequel la diversité est reconnue, respectée et valorisée tandis que les nouveaux Canadiens s’appliquent à renforcer leur propre sentiment d’appartenance au Canada en entamant un processus d’intégration, d’affiliation et en y établissant des relations.
Pour créer un milieu ouvert à tous, les Canadiens, à l’inclusion des nouveaux Canadiens, doivent s’engager à découvrir qui sont les peuples autochtones du pays et les difficultés actuelles … de valoriser la diversité.
– Adapté du manuel Le Canada actuel
Discuter
Appartenir à un groupe
L’organisation Unity
Mobiliser et responsabiliser les jeunes pour rendre le milieu scolaire et communautaire plus sécuritaire et plus sain.
Source : Youtube.com
https://youtu.be/NSmF-76JlhE
- Pour vous, que signifie « appartenir »?
- Quelle est la relation entre avoir une identité personnelle et appartenir à un groupe?
- À quel groupe appartenez-vous?
- À quel moment votre identité personnelle et votre besoin d’appartenance entrent-ils en conflit?
- Qu’est-ce qui l’emporte habituellement dans un tel conflit? Pourquoi?
- Le sentiment d’appartenance peut venir du fait de participer à un projet collaboratif ou d’organiser un événement avec d’autres :
- Pouvez-vous donner quelques-uns des moyens de travailler à une cause commune?
- Quels sont les événements qui vous ont donné un sentiment d’appartenance auxquels vous avez participé?
Faire
150 portraits
Waneek Horn-Miller : athlète et ambassadrice du Canada
« Chez les Autochtones, avoir du pouvoir, c’est être en mesure de conférer du pouvoir aux gens qui nous entourent. »
Source : 22/150 Waneek Horn-Miller
http://bit.ly/1N6k7Vs
La publication de la série 150 portraits est une initiative de la Fondation canadienne des relations raciales qui a été conçue en vue des célébrations, en 2017, du 150e anniversaire du Canada. Cette série, publiée à raison d’un article par semaine pendant 150 semaines, offre différentes perspectives du Canada et de ce que veut dire « être Canadien » et donne à mieux connaître certains aspects de l’histoire du Canada, des organisations ou des initiatives canadiennes.
Étude de caractère
Pour cette activité, vous devrez lire l’un des textes de la série 150 portraits et préparer une étude de caractère de la personne présentée dans ce texte :
- Prenez une grande feuille de papier et un marqueur et dessinez sur cette feuille la silhouette d’une personne; affichez ensuite cette silhouette au mur.
- À l’aide du marqueur, inscrivez dans la silhouette le nom de la personne.
- À mesure de votre lecture et de la découverte de nouveaux traits et facteurs identitaires que livre le texte au sujet de la personne, inscrivez les :
- placez les traits et facteurs que vous avez en commun avec elle dans la silhouette et ceux que vous ne possédez pas, à l’extérieur de celle-ci
- Trouvez-vous que vous avez beaucoup ou peu de traits ou facteurs identitaires en commun?
- Parmi ces traits ou facteurs, considérez-vous certains comme étant propres au « Canadien »?
- Rédigez un court texte dans lequel vous ferez part de vos réactions et conclusions.
FAIRE : Relevez le défi!
Le Défi jeunesse du projet Le Canada, notre pays, s’adresse aux élèves du secondaire (de la 7e à la 12e année) qui souhaitent voir leur article ou leur vidéo publicisée.
Pour en savoir plus, voir l’Action 7.
ACTION 3
Les croyances, la religion, la foi et la spiritualité
Lorsqu’on veut en apprendre davantage au sujet de la diversité de croyance, de religion, de foi et de spiritualité au Canada, il est utile d’en reconnaître les caractéristiques communes. Il existe habituellement une tradition, ou un ensemble de récits et de pratiques, qui se transmet oralement ou par écrit. Dans certains cas, la transmission initiale de ces traditions est attribuée à une personne ou un groupe fondateur.
Ces fondateurs sont considérés comme étant de grands maîtres spirituels, des prophètes ou des messagers qui, parfois, sont eux-mêmes perçus comme étant divins. La croyance en un Dieu ou des dieux, ou dans le divin, semble aussi être un élément commun, même si l’on fait référence à différents noms selon la croyance.
Les jours saints sont associés à une histoire, des traditions et des pratiques rituelles acceptées, de même qu’à un lieu communautaire de culte, qu’il s’agisse d’une église, d’un feu sacré, d’un gurdwara, d’une loge spirituelle, d’une mosquée, d’une synagogue ou d’un temple.
Dans les cultures disposant d’écrits, on estime que les pratiques et les principes, les traditions et les valeurs fondamentales sont intégrés à un ensemble d’écrits sacrés faisant autorité, comme la Bible ou le Coran par exemple, révélés ou écrits par la personne ou le groupe fondateur.
Les divers types de spiritualité autochtone traditionnelle ont un caractère distinctif, ancré dans les cultures des Premières Nations et influencé par les caractéristiques et relations uniques que l’on trouve dans chaque communauté autochtone distincte. Les principes et traditions des nations autochtones se transmettent depuis des millénaires sous la forme d’enseignements oraux et d’expériences personnelles, généralement du fait des anciens. S’il est vrai qu’il existe de nombreuses pratiques communes aux différents groupes autochtones, il existe également des responsabilités, des croyances et des cérémonies particulières associées à chaque bande ou chaque communauté.
Nombre des enseignements, des pratiques et des institutions associés à chaque croyance, religion, foi ou spiritualité sont demeurés stables au fil des siècles, mais ils peuvent changer et évoluer au fil du temps.
Il semble que l’on retrouve toujours un même principe ou « règle d’or » qui enjoint tout croyant à traiter les autres comme il souhaiterait qu’on le traite.
– Adapté du manuel Le Canada actuel
Réfléchir
Qui l’a dit?
Faites correspondre les citations ci-dessous à la croyance qui convient. | ||
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Croyances | Citations | |
1. Spiritualité autochtone |
______ |
A. « Ô Bhikkhus, la voie moyenne telle que l’enseigne Bouddha, c’est celle qui, après l’évitement des deux extrêmes, procure la connaissance et la sagesse, et mène à la sérénité et à la connaissance supérieure, à la lumière, au nirvana. » |
2. Bahaïsme |
______ |
B. « Aime ton prochain comme toi-même » ou « Écoute, O Israël, le Seigneur notre Dieu; le Seigneur est un. » |
3. Bouddhisme |
______ |
C. « (…) Ce n’est pas seulement une croyance. C’est l’union de la raison et de l’intuition qui ne peut se définir, mais qu’il suffit de vivre. » |
4. Christianisme |
______ |
D. La première responsabilité est à l’égard du Créateur et consiste à protéger la capacité de la Terre nourricière d’héberger toutes les formes de vie, rendant grâces au monde spirituel, à l’esprit des animaux, des poissons et des plantes, sacrifiés au profit des gens. |
5. Hindouisme |
______ |
E. « Lis au nom de ton Seigneur qui a tout créé, qui a créé l’homme d’une adhérence! Lis, car la bonté de ton Seigneur est infinie! C’est Lui qui a fait de la plume un moyen du savoir et qui a enseigné à l’homme ce qu’il ignorait. » |
6. Islam |
______ |
F. « Bien que je sois assis dans le silence et le calme, je ne peux cesser ma quête. Aucune fontaine de plaisirs terrestres ne saurait abreuver ma soif de Dieu. » |
7. Judaïsme |
______ |
G. « Béni celui qui se lève pour servir les plus hauts intérêts des peuples de la terre. […] La terre est un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens. » |
8. Sikhisme |
______ |
H. « Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu. » |
Définitions
La spiritualité autochtone : Les pratiques et les croyances de la spiritualité autochtone, qui s’inscrivent dans un ensemble varié de traditions apparentées, respectent toute réalité comme étant sacrée. Le respect de toute création, aussi bien animée que perçue comme étant inanimée, est une composante importante de la spiritualité autochtone. La conviction que les êtres humains sont une partie inextricable de la toile qu’est la vie, et que ce que nous faisons à cette toile, c’est à nous que nous le faisons, est également essentielle à la plupart des systèmes de connaissances autochtones.
Le bahaïsme : Pour ses fidèles, le bahaïsme est considéré comme la quatrième religion monothéiste dite abrahamique après le judaïsme, le christianisme et l’islam. Les principaux enseignements du bahaïsme sont l’unicité de Dieu, l’unicité et l’unité de la famille humaine, l’égalité des femmes et des hommes, l’harmonie entre la science et la religion, l’importance de l’élimination des préjugés de toutes sortes, l’établissement de la justice et la promotion de l’éducation universelle.
Le bouddhisme : Les enseignements du bouddhisme, qui sont centrés sur ce qu’on appelle les « trois joyaux » (bouddha, le modèle idéal; dharma, le mode de vie dans son ensemble, et sangha, la communauté de moines et de moniales bouddhistes), mettent en jeu la compréhension des quatre nobles vérités selon lesquelles : 1) toute vie comporte de la souffrance, 2) cette souffrance est causée par le désir, mais 3) il est possible de surmonter le désir en 4) suivant le « noble chemin octuple ». Le chemin octuple comprend la juste connaissance, la juste intention, la juste parole, la juste conduite, le juste moyen d’existence, le juste effort, la juste attention et la juste concentration.
Le christianisme : Fondé par les disciples de Jésus il y a 2 000 ans, le christianisme est « une religion monothéiste, mais trinitaire par sa conception de Dieu le Père, de son fils le Christ, et de l’Esprit Saint. Les croyances sont centrées sur la naissance du Christ engendré par la vierge, sa mort comme sacrifice pour le salut des âmes, et sa résurrection d’entre les morts, suivie de son apparition à ses disciples puis de son ascension dans les cieux. Son livre sacré est la Bible. Le christianisme est la première religion en importance au monde et la plus répandue.
L’hindouisme : L’hindouisme est un mode de vie. Contrairement à d’autres croyances et religions, l’hindouisme ne revendique aucun prophète, il ne vénère aucun dieu et ne s’appuie sur aucun concept philosophique particulier pas plus qu’il ne suit de rites ou de célébrations religieuses particulières. Pour les hindous, il existe un principe de divinité ou de spiritualité sous-jacent, auquel se superpose l’univers tout entier. Les hindous croient en l’existence d’un cycle continu de réincarnation et de renaissance de l’âme après la mort; ils croient aussi que les conditions de leur présente vie sont dues aux bonnes ou aux mauvaises actions (karma) de cette vie et de leurs vies antérieures. L’hindouisme est la troisième religion au monde par le nombre de ses adeptes, après le christianisme et l’islam.
L’islam : L’islam est la seconde religion en importance au monde. Pour les musulmans, l’islam est la continuation du judaïsme et du christianisme, et le prophète Mahomet est le messager de Dieu. Leur principale source de référence est le Coran, qu’ils considèrent comme la parole de Dieu, et c’est l’autorité suprême concernant tous les aspects de leur vie. L’islam repose sur « cinq piliers » ou idées maîtresses, qui guident la vie de ses fidèles : 1) la récitation quotidienne de la profession de foi, la chahâda ou « témoin »; 2) la prière obligatoire quotidienne récitée cinq fois par jour en se tournant vers la qiblah, ou la Mecque 3) la zakat ou l’aumône; 4) le jeûne du lever au coucher du soleil durant le mois du ramadan; 5) le pèlerinage à la Mecque, désigné sous le nom de « hadj ».
Le judaïsme : Le judaïsme est la plus ancienne des religions monothéistes. Son livre sacré est la Bible hébraïque. Le judaïsme est fondé sur la Bible hébraïque (que les chrétiens appellent l’Ancien Testament) ou Tanakh. On y raconte le dessein de Dieu pour l’humanité et le peuple juif, et on y révèle la nature de la relation entre Dieu et le peuple d’Israël selon l’alliance conclue avec ce dernier. La loi hébraïque revêt une grande importance dans le judaïsme traditionnel et décrit, entre autres choses, des restrictions alimentaires pour les juifs pieux et des prescriptions concernant la prière et le culte et les rites de passage (tels que la cérémonie d’initiation qu’on appelle « bar-mitsvah » ou « bat-mitsvah »).
Le sikhisme : L’une des religions les plus récentes au monde, le sikhisme a été fondé au Panjab en tant que religion indépendante à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle par le gourou Nanak. Les sikhs accordent de l’importance à la recherche de l’éternelle vérité, à la croyance en la réincarnation et aux quatre cérémonies célébrant les principales étapes de l’existence (le baptême, l’initiation, le mariage et la mort), de même qu’à des rites quotidiens : le bain du matin, la méditation sur le nom de Dieu, la récitation d’hymnes et de prières trois fois par jour.
– Adapté du manuel Le Canada actuel
Discuter
Les croyances en salle de classe
- Quelles sont les différentes croyances détenues par les élèves de ta classe?
- Comment se répartissent les élèves de la classe en matière de croyances par rapport à la répartition de la population canadienne selon les résultats de l’enquête de 2011 fournis ci-après?
- À partir du lien fourni ci-après menant au recensement, on peut aussi obtenir une répartition de la population en matière de croyances par province ou territoire. En quoi la répartition des élèves de ta classe à cet égard est-elle comparable à la répartition de la population de ta province ou de ton territoire?
Voici les faits
Répartition de la population canadienne par religions, Enquête nationale auprès des ménages de 2011.
Population totale | 29 639 035 |
Population catholique | 12 936 905 |
Population protestante | 8 654 850 |
Population orthodoxe chrétienne | 479 620 |
Population chrétienne non incluse ailleurs | 780 450 |
Population musulmane | 579 640 |
Population juive | 329 995 |
Population bouddhiste | 300 345 |
Population hindoue | 297 200 |
Population sikhe | 278 410 |
Religions orientales | 37 550 |
Autre religion | 63 975 |
Aucune appartenance religieuse | 4 900 090 |
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Jeu des correspondances
Faites correspondre les symboles ci-dessous à la croyance qui convient. | ||
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Croyance | Symbole | |
1. La spiritualité autochtone | ______ | A. |
2. Le bahaïsme | ______ | B. |
3. Le bouddhisme | ______ | C. |
4. Le christianisme | ______ | D. |
5. L’hindouisme | ______ | E. |
6. L’islam | ______ | F. |
7. Le judaïsme | ______ | G. |
8. Le sikhisme | ______ | H. |
Discuter
Visages de la foi
Films et applications iPad
Les pratiques rituelles de sept jeunes Canadiens de différentes traditions confessionnelles.
Source : http://thefaithproject.nfb.ca/fr/
Visages de la foi est un documentaire interactif durant lequel il est donné d’observer les rituels de sept jeunes Canadiens de différentes traditions confessionnelles.
Chacun des participants au projet a permis à l’équipe créative un accès aux rituels qu’il observe et à la façon dont il exprime sa foi. Pour les jeunes protagonistes du film Visages de la foi, la pratique religieuse s’intègre à leur vie bien remplie comme un élément essentiel de leur identité et de la place qu’ils occupent dans le monde, et n’est pas perçue comme une obligation.
Similarités et différences
- Quels sont les croyances, les religions ou types de spiritualité présents dans votre collectivité?
- Qu’est-ce qui est le plus important pour créer un sens de l’identité canadienne : nos similarités ou nos différences?
Similarités et différences
À l’aide d’un tableau de comparaison ou d’un diagramme tel que le diagramme de Venn, cherchez les similarités et les différences qui existent entre les différentes traditions et croyances.
Définitions
Acceptation : Affirmation et reconnaissance de personnes de race, de croyances, de religion, de nationalité, de valeurs, de convictions, etc. différentes des siennes.
Autochtone : Initialement utilisé dans les années 70, quand les peuples autochtones de toute la planète ont lutté pour être représentés aux Nations Unies, ce terme est désormais fréquemment utilisé par les universitaires et dans le contexte international (p. ex. Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones). S’entend des communautés, des peuples et des nations qui ont une continuité historique avec les sociétés antérieures à l’invasion, au peuplement et au colonialisme qui se sont développés sur leur territoire, distinctes des autres sociétés qui y sont à présent prédominantes (ou sur une partie de ces territoires).
Croyance : Ce qui est défini par un système reconnu et une profession de foi, comprenant à la fois des convictions et une observance ou un culte. La foi en un dieu ou en des dieux, ou en un être suprême ou une divinité n’est pas une condition essentielle de la définition de croyance.
Ethnicité : Ensemble des croyances, comportements et traditions qui unissent un groupe ayant des éléments de patrimoine culturel communs, notamment linguistique, historique, géographique, religieux ou racial. Par diversité ethnique, on entend la présence de plusieurs groupes ethniques au sein d’une société ou d’un pays et la pluralité de ces groupes.
Peuples autochtones (Autochtones) : Nom collectif utilisé pour décrire les premiers habitants d’Amérique du Nord. Il fait référence de façon collective à tous les Autochtones qui vivent au Canada, reconnus dans la Loi constitutionnelle de 1982 comme constituant trois groupes : les Indiens, les Métis et les Inuits. Il s’agit de trois peuples distincts possédant chacun leur patrimoine, leurs langues, leurs habitudes culturelles, leurs croyances spirituelles, leur histoire et leurs objectifs politiques. Le terme « Autochtone » est un terme général pour qualifier les membres des trois groupes, mais ne doit pas s’employer lorsque l’on se réfère à seulement un ou deux des trois groupes. Les termes « peuples autochtones » et « Premières Nations » ne sont pas interchangeables.
Première Nation : terme que l’on a commencé à utiliser couramment dans les années 1970, pour remplacer le terme « Indien », que certains trouvaient insultant. Il n’est rattaché à aucune définition juridique. Au pluriel, le terme « Premières Nations » fait référence aux premiers peuples indiens du Canada et englobe les Indiens inscrits, les Indiens non inscrits et les Indiens visés par un traité, et peut également faire référence à un groupe, pour remplacer le terme de « bande » (voir ce terme). Les Premières Nations représentent l’un des groupes culturels distincts des peuples autochtones du Canada. Parmi les Premières Nations, on dénombre 52 cultures distinctes et plus de 50 langues. Le terme « peuples autochtones » n’est pas interchangeable avec celui de « Premières Nations », ce dernier n’incluant ni les Métis ni les Inuits.
Race : Terme qui fait référence à un groupe de personnes d’origine commune, reconnaissable par différentes caractéristiques physiques, telles que la couleur de la peau, la forme des yeux, la texture des cheveux et les traits du visage. (Cette définition se rapporte à l’usage courant du terme race en matière de droits de la personne. Elle ne reflète cependant pas le débat scientifique actuel se déroulant au sujet de la validité des descriptions phénotypiques des individus et groupes d’individus.) Le terme est également employé pour désigner les catégories sociales selon lesquelles la société répartit les gens en fonction de telles caractéristiques.
– Glossaire de la Fondation canadienne des relations raciales
ACTION 4
Les valeurs canadiennes
La personne que nous sommes, la façon dont nous socialisons tout au long de notre vie (à la maison, à l’école, dans notre quartier etc.) et les gens que nous fréquentons, tout ceci peut façonner nos croyances et nos valeurs.
Les valeurs se définissent comme étant « les principes ou les normes sur lesquels nous nous basons; ce que nous jugeons comme étant valable ou important dans la vie ».
Le Canada est une démocratie, composée de gens de différents horizons; les valeurs canadiennes peuvent par conséquent être perçues comme étant dynamiques, ou changeantes au fil du temps et peuvent être différentes pour différentes personnes à différents moments. Toutefois, il y a des valeurs qui sont plus nettement remarquées comme étant « canadiennes », mais il serait difficile de montrer que ces valeurs canadiennes s’appliquent à tous les Canadiens en tout temps.
Selon le Rapport sur les valeurs canadiennes publié par la Fondation canadienne des relations raciales, les valeurs les plus prisées des Canadiens sont la liberté, l’égalité et la loyauté à l’égard de son pays. Ils valorisent également la civilité et, avec elle, l’étiquette sociale. Les Canadiens ont le droit à l’égalité devant la loi et à une équité des chances, quelle que soit leur origine.
En 1982, le gouvernement canadien a promulgué la Charte canadienne des droits et libertés, garantissant à sa population :
- la liberté d’expression
- le droit à un gouvernement démocratique
- le droit de vivre et de chercher un emploi n’importe où au Canada
- des droits légaux en matière criminelle
- les droits des peuples autochtones
- le droit à l’égalité, y compris l’égalité des hommes et des femmes
- le droit d’utiliser l’une ou l’autre des deux langues officielles
- le droit des minorités linguistiques francophones et anglophones à une éducation dans leur langue
- la protection du patrimoine multiculturel du Canada
- la volonté de paix
La Charte couvre les lois et règlements que les gouvernements peuvent adopter et la façon dont ils sont appliqués. De façon générale, toute personne qui vit au Canada, qu’il s’agisse d’un citoyen canadien, d’un résident permanent ou d’un nouvel arrivant, détient les droits et libertés contenus dans la Charte.
Il y a toutefois quelques exceptions. Ainsi, en vertu du paragraphe 25 de la Charte, les droits autochtones ne peuvent être ni abrogés ni laissés sans effet par celle-ci, et certains droits ne sont conférés qu’aux citoyens canadiens, comme le droit de vote et le droit d’« entrer au Canada, y séjourner et quitter le Canada ».
– Adapté du manuel Le Canada actuel
Faire
Dressez une liste de valeurs
Que signifie pour vous le terme « valeurs canadiennes »?
- Dressez une liste de ce qui constitue pour vous des valeurs canadiennes.
- Comparez votre liste à celle de vos camarades :
- Quelles sont les valeurs que vous partagez et celles qui diffèrent?
- Selon vous, pourquoi certaines valeurs sont-elles différentes et d’autres, semblables?
Discuter
Des valeurs communes
- Pensez-vous que les valeurs canadiennes ont changé au fil du temps?
- En quoi vos croyances personnelles correspondent-elles ou s’opposent-elles à ce que vous considérez comme des valeurs canadiennes?
- Là où elles sont en conflit, comment faites-vous pour composer avec cette situation?
Discuter
Évaluez les valeurs canadiennes
Partant du principe que l’instauration d’un sens aigu d’identité canadienne et d’appartenance au Canada mène à un Canada ouvert à tous, certains estiment que l’un des éléments les plus aptes à le faire est un ensemble de valeurs communes.
Les valeurs qui suivent ont fait l’objet d’une étude dont les résultats ont été présentés dans le Rapport sur les valeurs canadiennes s’inscrivant dans le projet Le Canada, notre pays.
- Passez en revue la liste et ajoutez-y toute valeur qui, selon vous, y manque.
- Évaluez, selon une échelle de 1 à 10, les valeurs qui suivent en fonction de leur importance (où 1 est la valeur la plus importante et 10 la moins importante).
- Affichez sur Twitter ou sur Instagram les trois valeurs que vous placez au premier rang, en utilisant le mot clic : #VoicesIntoAction
Importance | Value |
---|---|
La civilité à l’égard d’autrui, le respect mutuel et la politesse | |
La démocratie et la primauté de la loi | |
L’égalité et l’égalité d’accès aux besoins fondamentaux (par exemple, les soins de santé et l’éducation) | |
La générosité, la compassion et l’empathie à l’égard d’autrui | |
L’humilité et la modestie | |
La loyauté au Canada | |
Le multiculturalisme – le respect des différences culturelles et religieuses | |
Le bilinguisme officiel | |
Le patriotisme | |
Le respect des droits de la personne et des libertés | |
Autre(s) valeur(s) |
Faire
Créez un babillard
Pendant une période de temps, appliquez-vous à lire les journaux, les magazines d’actualité et les nouvelles diffusées sur Internet. En vous servant d’images et de mots découpés dans ces publications d’actualité, créez un babillard que vous diviserez en deux parties : l’une pour les articles qui, selon vous, illustrent les valeurs canadiennes, et l’autre pour ceux qui ne le font pas.
- Dans quelle section avez-vous le plus d’articles?
- Affichez une photo de votre babillard sur Twitter ou sur Instagram, en utilisant le mot clic : #VoicesIntoAction
Discuter
Valeurs uniques
Voyez si vos parents ou vos enseignants partagent ces valeurs et l’importance que vous et vos camarades leur donnent.
- Y a-t-il des valeurs qui sont particulières aux élèves? Aux enseignants? Aux parents?
- Est-ce que nos valeurs changent au fil de notre existence? Si c’est le cas, comment, pourquoi, et si ce n’est pas le cas pourquoi pas?
Faire
Mes valeurs
Apprenez à connaître vos camarades, leurs valeurs et les valeurs que vous partagez. Tout en retenant ce qui vous est particulier, il est utile de souligner les valeurs et principes communs et largement partagés, plutôt que ceux, plus étroits, qui divisent.
- Dans la colonne no 1, inscrivez la liste des 10 valeurs que vous prisez le plus.
- comparez vos valeurs à celle des autres.
- Si vous avez une valeur en commun avec une autre personne, inscrivez le nom de cette personne dans la colonne no 2.
- Si vous avez une valeur en commun avec deux autres personnes, inscrivez le nom de la seconde personne dans la colonne no 3.
- Si vous avez une valeur en commun avec plus de deux personnes, inscrivez le nom des personnes additionnelles dans la colonne no 4.
1 | 2 | 3 | 4 | |
---|---|---|---|---|
10 valeurs auxquelles je tiens | Que j’ai en commun avec une autre personne | Que j’ai en commun avec deux autres personnes | Que j’ai en commun avec plus de deux autres personnes | |
1 | ||||
2 | ||||
3 | ||||
4 | ||||
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7 | ||||
8 | ||||
9 | ||||
10 |
ACTION 5
L’engagement civique
Le Canada n’est pas qu’une simple collection de collectivités isolées les unes des autres; en tant que société, nous avons une responsabilité en ce qui concerne le bien collectif.
La capacité d’influer sur les changements sociétaux est, on peut le comprendre, une importante composante de la vie dans une société démocratique. Mais le fait de se rendre aux urnes tous les quatre ans ne saurait suffire.
L’engagement civique, c’est le droit que détient le citoyen d’influer sur le bien collectif, de déterminer la meilleure façon d’y parvenir et de contribuer à réformer les institutions qui ne servent pas le bien collectif aussi bien qu’elles le devraient.
En étant des citoyens engagés, nous aidons notre société à prospérer. Au bout du compte, lorsque des citoyens actifs assument un rôle de chef de file et donnent de leur temps, de leur énergie et de leur bonne volonté, les récompenses sont multiples.
La participation peut se traduire par des efforts pour régler directement un problème, une préoccupation ou un besoin, et pour collaborer avec d’autres membres de notre communauté en vue d’atteindre un objectif, de résoudre un problème ou d’interagir avec des institutions. L’action commence lorsque des individus se sentent investis d’une responsabilité personnelle pour ce qui est d’honorer leurs engagements en tant que membres d’une communauté, et s’efforcent d’apporter une contribution de façon significative. Il est enrichissant d’agir ensemble. En collaborant, les citoyens parviennent à des réalisations concrètes comme la mise sur pied d’institutions, telles que des écoles et des hôpitaux, et à des réalisations moins tangibles, comme les traditions et les normes.
– Adapté du manuel Le Canada actuel
Discuter
Apportez votre contribution à votre collectivité
- Que faites-vous pour vos heures de service communautaire?
- En quoi cela est-il utile à votre collectivité?
- Est-ce que cela contribue à développer ce que vous considérez comme votre engagement communautaire? Si ce n’est pas le cas, qu’est-ce qui pourrait rendre votre contribution plus pertinente?
Réfléchir
Que pouvez-vous faire? Devenez un participant actif!
- Quelle est la voie vers l’engagement civique et comment cet engagement peut-il être encouragé de manière pertinente?
- Comment pouvez-vous avoir une influence sur des questions publiques en consacrant du temps et de l’énergie avec votre famille, vos amis, votre communauté, ou encore par vous-même, à des initiatives d’intérêt public?
- Que pouvez-vous faire pour favoriser un sens plus aigu de l’engagement civique dans votre communauté?
Canadian Roots Exchange
Créer des ponts entre jeunes autochtones et non autochtones en favorisant le dialogue et en renforçant les relations à partir de programmes de leadership.
Source : YouTube
https://youtu.be/kGDJ5nuuKkI
Site Web : http://canadianroots.ca/fr/
Faites des recherches sur des organismes et des causes qui vous intéressent :
- Joignez-vous à : une association ou un groupe qui reflète vos valeurs, votre milieu ethnoculturel ou linguistique, vos compétences, vos connaissances spécialisées, votre formation ou vos centres d’intérêt, et devenez-en un membre actif.
- Devenez bénévole dans une banque alimentaire, un centre de soins de santé ou communautaire, un lieu de culte ou tout autre organisme à but non lucratif ou caritatif.
- Collectez des fonds : en marchant, en courant, en organisant des événements et en soutenant des causes que vous jugez importantes.
Faire
Créez un babillard
- Avec l’ensemble de la classe, et en vous servant de coupures de journaux, de magazines ou en téléchargeant des images de l’Internet, créez un babillard représentant toutes les activités civiques que vous avez entreprises en tant que classe.
- Classez les activités par catégorie, comme Joignez-vous à…, Devenez bénévole, Collectez des fonds, ou autres activités que vous aurez repérées.
- Affichez une photo de votre babillard sur Twitter ou sur Instagram, en utilisant le mot clic : #VoicesIntoAction
Réfléchir aux questions suivantes :
- Quelles sont les formes d’engagement les plus populaires?
- En quoi ces activités reflètent-elles vos valeurs en tant que groupe?
- Quel est l’impact collectif de la classe? Et quel est cet impact sur la classe?
- Existe-t-il un moyen pour votre classe d’apporter des changements en travaillant à un projet qui reflète les valeurs qui vous sont communes?
Réfléchir
Voter
Pour beaucoup d’entre nous, la première chose qui nous vient à l’esprit, lorsqu’il est question d’engagement civique dans le cadre électoral, c’est le vote.
Vote étudiant est une élection parallèle à l’échelle du pays pour les élèves qui n’ont pas l’âge de voter et qui coïncide avec des élections fédérales, provinciales, territoriales et municipales. Le but du programme est de fournir aux jeunes Canadiens l’occasion de vivre le processus électoral de près et de mettre en pratique leurs compétences de futurs citoyens informés et engagés. Les élèves jouent le rôle des agents officiels chargés du scrutin et votent pour les candidats aux élections officielles.
- Pensez-vous qu’il est important pour les élèves qui n’ont pas l’âge de voter de prendre part au processus électoral? Si oui, pourquoi? Si non, pourquoi pas?
- Si votre classe s’inscrit au Vote étudiant, affichez votre campagne sur Twitter ou sur Instagram, en utilisant le mot clic : #VoicesIntoAction
Vote étudiant
Votre école peut s’inscrire et organiser sa propre journée d’élections du Vote étudiant. Ce programme est absolument gratuit.
Source : CIVIX Canada www.civix.ca
Depuis 2003, ce sont 27 programmes de Vote étudiant qui ont été menés aux paliers de gouvernement fédéral, provincial ou territorial et municipal du pays. Lors des toutes dernières élections fédérales, un total de 922 000 élèves de 6 760 écoles ont exprimé leur suffrage.
Discuter
Au-delà des urnes
La participation démocratique peut toutefois être étendue par-delà le contexte des urnes. Pensez-vous qu’il est important de vous engager en prenant part à l’une ou l’autre des activités suivantes?
- Offrir de travailler bénévolement pour un candidat, un parti ou une organisation politique?
- Faire entendre une voix politique à l’échelle municipale, provinciale ou territoriale, ou nationale?
- Encourager des amis et des membres de la famille à s’engager aussi?
Faire
Comment faire passer votre message? Identifier, discuter, collaborer et établir des liens
- Identifiez et cernez un problème qui est crucial pour vous et vos camarades :
- Quelles sont les opinions de vos camarades à ce sujet?
- Est-ce que le fait d’exprimer vos idées et d’évoquer des situations que vous avez vécues, vous aide à mettre en lumière une situation donnée?
- Avec vos camarades, cherchez à mieux comprendre le problème et à trouver une liste de solutions possibles. Si vous avez divers problèmes à régler, il sera peut-être plus facile de vous répartir en plus petits groupes.
- Préparez trois questions et interviewez une ou plusieurs personnes au sujet du problème cerné. Vous pouvez faire cela dans le cadre de l’école ou en ciblant une communauté plus vaste.
- Rassemblez le résultat de toutes les entrevues et faites-en part à votre groupe*.
- Avez-vous appris quelque chose de nouveau ou les réponses étaient-elles toutes sensiblement les mêmes?
- Passez en revue votre liste de solutions : les entrevues ont-elles apporté de nouvelles solutions au problème ou des solutions différentes?
*Votre classe pourrait envisager de diffuser les résultats des entrevues sur un blogue ou d’enregistrer les entrevues et d’en faire un balado. Affichez un lien menant à votre blogue ou votre balado sur Twitter ou sur Instagram, en utilisant le mot clic : #VoicesIntoAction
Lignes directrices pour les entrevues
- Essayez d’écouter des personnes qui ont des points de vue différents.
- Veillez à ce que vos questions soient claires et concises – organisez-vous pour disposer de traduction et de définition de la terminologie au besoin.
- Les questions épineuses font partie du processus : ne cherchez donc pas à les éviter.
- Allez à la recherche de gens de différents horizons socio-économiques, ethniques et culturels, de même que des gens de sexe et d’âge différent et faites-les prendre part à la discussion.
- Formulez les idées dans un langage clair et concis si vous voulez qu’un maximum de gens comprenne le problème exposé et contribue à y apporter une solution.
ACTION 6
Le pluralisme au Canada : multiculturalisme et interculturalisme.
Le Canada, un pays riche par sa culture, ses langues et son histoire, fut d’abord habité par une multitude de peuples autochtones distincts, qui sont aujourd’hui connus comme faisant partie de l’un des trois grands groupes suivants : les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Les Premières Nations et les Inuits occupaient les terres de l’Amérique du Nord bien avant l’arrivée d’explorateurs européens. Au début du XVIe siècle, les explorations des français et des anglais amenèrent l’établissement de ceux-ci à l’est du Canada, pour y développer le commerce et établir des colonies. Le groupe des Métis se constitua après l’arrivée des Européens. Ils sont le résultat d’unions ou de mariages mixtes entre Européens et Autochtones.
À l’exception des Autochtones, toute personne vivant au Canada est un immigrant ou un descendant d’immigrants.
Pendant toutes ses premières années, le Canada privilégia l’immigration britannique, anglo-américaine et celle de l’Europe de l’Ouest. Au cours de la première moitié du XXe siècle, des immigrants européens vinrent au Canada de pays comme la Pologne, l’Italie, l’Allemagne, l’Ukraine, l’Irlande et le Portugal. Au cours de la seconde moitié du siècle, le Canada attirera des immigrants de régions diverses du globe, comme des Antilles, du Moyen-Orient, d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie.
Au début des années 60, de nombreux Canadiens se montrèrent de plus en plus insatisfaits du caractère principalement anglocentrique de leurs institutions politiques, économiques et sociales. S’il est vrai que beaucoup de ce mécontentement venait du Québec, les Premières Nations et divers groupes ethniques demandaient également des changements.
Face à cette situation, le gouvernement fédéral nomma, en 1963, la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme qui avait pour mandat de recommander les étapes à suivre pour bâtir la fédération canadienne sur la base d’un partenariat entre anglais et français. Dans son rapport, la Commission réaffirma la réalité bilingue et biculturelle du Canada. L’une de ses principales recommandations fut que le Canada soit un pays officiellement bilingue, recommandation qui fut mise en application par le biais de la Loi sur les langues officielles et l’encouragement des jeunes de tout le pays à apprendre les deux langues officielles.
En 1971, le gouvernement fédéral adopta, à l’initiative de Pierre Elliott Trudeau, alors premier ministre, l’idée de donner une direction différente de celle recommandée par la Commission et de mettre en place une politique de « multiculturalisme au sein d’un cadre bilingue ». C’est ainsi que le Canada devint le premier pays au monde à adopter une politique nationale de multiculturalisme.
Cette politique du multiculturalisme était une tentative pour réconcilier deux visions concurrentes du Canada : une vision dualiste, selon laquelle le Canada comprend, en plus des Autochtones, deux principaux groupes fondateurs, et une vision pluraliste, selon laquelle le Canada est perçu comme comprenant un large éventail de groupes culturels. Elle encourageait tous les Canadiens à accepter le pluralisme culturel et à participer pleinement et équitablement à la vie de la société canadienne. Le multiculturalisme reste une partie intégrante de notre identité canadienne et, en tant que tel, le Canada est unique, parmi les démocraties occidentales, dans son engagement à réaliser cet idéal.
En 1981, tandis que la diversité raciale du Canada commençait à se développer, on commença à prêter davantage attention à la discrimination et aux relations raciales. Face à l’opposition farouche des peuples autochtones contre la politique indienne du gouvernement du Canada ou Livre blanc sur la politique indienne de 1969 dans lequel il était question d’éliminer les droits spécifiques aux Autochtones, et avec l’aide de groupes religieux, ces droits furent réaffirmés dans la Loi constitutionnelle de 1982 comme ils l’avaient été dans la Proclamation royale de 1763. En 1982, avec le rapatriement de la Constitution canadienne, les politiques multiculturelles furent fermement enchâssées dans la Charte canadienne des droits et libertés, ce qui garantissait, entre autres choses, une protection et des avantages égaux en vertu de la loi, et une protection contre la discrimination fondée par exemple sur le sexe, la religion, l’origine raciale ou ethnique.
Le multiculturalisme fut reconnu en tant que tel dans l’article 27 de la Charte canadienne en 1982. L’un des objectifs de la politique du multiculturalisme était de promouvoir une société plus juste, les premiers programmes multiculturels mis en place mettant l’accent sur le pluralisme culturel. Au fil du temps, le changement d’orientation vers l’équité et les mesures antidiscriminatoires en vint à élargir le sens du multiculturalisme pour inclure les questions liées à la lutte contre le racisme. Ces programmes, renforcés par des initiatives stratégiques, réussirent à faire progresser dans une certaine mesure les possibilités offertes aux groupes minoritaires.
En 1988, on adopta la Loi sur le multiculturalisme canadien qui devint le premier vecteur officiel légal de la politique multiculturelle du Canada. Cette loi confirmait l’engagement du gouvernement à veiller à ce que chaque Canadien soit traité équitablement par un gouvernement qui respecte et célèbre la diversité.
Cette loi allait plus loin qu’une simple garantie de l’égalité des chances pour tous les Canadiens et Canadiennes quelle que soit leur origine. Elle soulignait aussi le droit des minorités ethniques, raciales et religieuses du Canada à conserver et à faire connaître leur patrimoine culturel et mettait l’accent sur le besoin de faire face aux questions de relations raciales et d’éliminer les inégalités systémiques.
Chacune des provinces du Canada dispose d’une politique multiculturelle reconnue. La Saskatchewan fut la première province canadienne à adopter un texte de loi sur le multiculturalisme, la Saskatchewan Multiculturalism Act de 1974, qui a été remplacée en 1997 par une nouvelle loi, la Multiculturalism Act. L’Ontario lui a emboîté le pas en instaurant, en 1977, une politique promouvant les activités culturelles qui sera adoptée sous forme de loi en 1990. La dernière province à adopter une loi sur le multiculturalisme sera la province de Terre-Neuve-et-Labrador, en 2008.
Le Québec et « l’interculturalisme »
Le Québec diffère des neuf autres provinces en ce que sa politique est centrée sur l’interculturalisme plutôt que le multiculturalisme. Dans l’interculturalisme, la diversité est fortement encouragée, mais à l’intérieur d’un cadre dans lequel le français est la langue publique.
La politique interculturelle du Québec qui a été élaborée en réaction à la politique fédérale du multiculturalisme reconnaît la réalité identitaire de la province comme étant celle d’une communauté francophone distincte, dans laquelle la langue et la culture ont une importance capitale. C’est ainsi que les enfants immigrants doivent fréquenter les écoles de langue française et que toute la signalisation doit être en français.
En 1990, le gouvernement du Québec publiait Au Québec pour bâtir ensemble : énoncé de politique en matière d’immigration et d’intégration, qui renforçait la notion que la société québécoise est une société francophone; que la société québécoise est une société démocratique dans laquelle chacun doit jouer un rôle pour contribuer à la vie publique, et qu’elle est une société pluraliste en ce qui a trait à la diversité des cultures dans un cadre démocratique. En 2005, le Québec a créé un Ministère de l’Immigration et des communautés culturelles avec, pour principale fonction, de favoriser des relations culturelles plus étroites entre les divers membres de la société québécoise et d’appuyer les diverses communautés culturelles dans leur recherche de pleine participation à la vie de cette société.
– Adapté du manuel Le Canada actuel
Faire
Chasse au trésor dans la presse
En petits groupes de trois ou quatre, vous allez rechercher, dans divers journaux et magazines d’information, les éléments fournis dans la liste ci-après. Vous disposez de 15 minutes (ou davantage selon ce que la classe ou l’enseignant aura déterminé) pour trouver le maximum d’éléments possibles.
À la chasse aux idées
- Une photo ou une image de ce que vous considérez comme étant « canadien »
- Un article au sujet d’un aspect quelconque de la culture canadienne
- Un article ou une photo montrant des gens au Canada qui prennent part à une tradition culturelle d’un autre pays
- Un mot qui figure dans une langue autre que l’anglais ou le français
- Un article ou une photo de la section sportive qui représente un sport qui se pratique plus communément à l’extérieur du Canada
- Un exemple de quelqu’un qui montre son identité en tant que personne
- Une annonce d’emploi dans laquelle plus d’une langue est requise
- Une publicité qui fait appel à votre identité pour vous persuader d’acheter quelque chose
- Un éditorial ou un article parlant des droits de la personne
- Un article traitant d’événements survenus dans un pays étranger qui pourraient affecter les Canadiens
- Un article traitant d’un important sujet à l’échelle locale
- Une photo ou un article au sujet de la cuisine ou de divertissements ethniques
- Un article au sujet d’un conflit de droits ou de valeurs
- Un article discutant de questions importantes pour les Autochtones du Canada
- Une photo d’au moins deux personnes de différents horizons qui travaillent ensemble.
Faites part de vos découvertes à la classe :
- Quels éléments vous a-t-il été facile de trouver?
- Selon vous, pourquoi certains éléments étaient-ils plus faciles à trouver que d’autres? Et quelles en sont les implications? (c.-à-d., quels types de choses tendons-nous à omettre de certains ou de tous les journaux, et pourquoi?)
- Comment justifiez-vous les choix que vous avez effectués pour fournir chacun des éléments de la liste?
Faire
Témoignez de la diversité
Créez une œuvre visuelle qui témoigne de la diversité dans votre salle de classe ou votre communauté. Pour cela, vous devrez :
- Faire un photo reportage avec le commentaire d’accompagnement.
- Réaliser une courte vidéo d’animation. Il pourra s’agir de dessins animés réalisés à la main ou d’une animation par ordinateur ou encore d’une animation image par image.
- Affichez votre photoreportage, ou votre animation vidéo sur Twitter ou sur Instagram, en utilisant le mot clic : #VoicesIntoAction
Discuter
Que signifie le fait d’être une société multiculturelle?
Pour que le Canada soit véritablement une société multiculturelle, il est nécessaire d’incorporer des idées et des connaissances provenant de toutes les cultures dans la façon dont nous organisons notre travail et notre espace de vie, notre système d’éducation, notre culture populaire et nos médias de masse et tous les autres aspects de la société. À ce titre, la société canadienne doit adhérer entièrement aux principes d’égalité et de justice pour tous les résidents, quels que soient leur parcours, leur sexe, leur origine ethnique, leurs croyances, leurs traditions ou la couleur de leur peau.
- Selon vous, quelles connaissances et usages issus de cultures non canadiennes devrait-on incorporer à la société canadienne?
- De quelle façon aimeriez-vous voir les politiques relatives au multiculturalisme ou à l’interculturalisme progresser au Canada?
Faire
L’évolution du multiculturalisme
Augie Fleras et Jean Lock Kunz ont conçu le tableau ci-après en 2001 afin de représenter les façons dont le multiculturalisme a évolué depuis l’entrée en vigueur de la Loi sur le multiculturalisme en 1970.
Multiculturalisme fondé sur l’origine ethnique (années 1970) | Multiculturalisme fondé sur l’équité (années 1980) | Multiculturalisme fondé sur le civisme (années 1990) | Multiculturalisme fondé sur l’intégration (années 2000) | |
---|---|---|---|---|
Axe principal | Célébration des différences | Gestion de la diversité | Mobilisation constructive | Citoyenneté plus inclusive |
Point de référence | Culture | Structure | Établissement d’une société | Identité canadienne |
Mandat | Ethnicité | Relations raciales | Citoyenneté | Intégration |
Portée | Adaptation individuelle | Mesures d’accommodement | Participation | Droits et responsabilités |
Source de problème | Préjugé | Discrimination systémique | Exclusion | Inégalité d’accès, choc des cultures |
Solution | Sensibilité culturelle | Équité en matière d’emploi | Caractère inclusif | Dialogue/compréhension mutuelle |
Métaphore | « Mosaïque » | « Règles du jeu équitables » | « Sentiment d’appartenance » | « harmonie/jazz » |
Source : Augie Fleras et Jean Lock Kunz. 2001. Media And Minorities, Representing Diversity in a Multicultural Canada. Thompson Educational Publishing.
Avec l’ensemble de la classe ou en groupes :
- Passez en revue le tableau de l’évolution du multiculturalisme (ci-dessus) créé par Fleras et Kunz en 2001;
- Créez une « nouvelle » colonne que vous compléterez en fonction de la façon dont vous percevez l’état actuel/la prochaine étape du multiculturalisme au Canada;
- Comparez vos idées avec celles qui figurent dans la version actualisée du tableau préparée par Andrew Griffith, auteur et ancien directeur général de la Direction générale de la citoyenneté et du multiculturalisme du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration du Canada (diapo no 7).
- Les résultats de ses travaux sont extraits de son nouvel ouvrage intitulé Multiculturalism In Canada : Evidence and Anecdote. Andrew est aussi l’auteur du blogue Multicultural Meanderings sur lequel il publie régulièrement des billets
- Compte tenu de l’attention portée par le nouveau gouvernement à la diversité et à l’inclusion, pensez-vous que le tableau d’Andrew devrait être actualisé encore davantage et, si c’est le cas, comment?
Andrew Griffith
Version actualisée du tableau L’évolution du multiculturalisme, telle que préparée par Andrew Griffith (diapo no 7)
Source : Webinaire de la FCRR, sur le multiculturalisme et le pouvoir des mots, diffusé en octobre 2015 (en anglais).
http://bit.ly/1OMjC5q
ACTION 7
Défi jeunesse du projet Le Canada, notre pays, en 2016
Le Défi jeunesse s’est passé en 2016 pour le 150e anniversaire du Canada. Les élèves du secondaire (de la 7e à la 12e année) ont soumis leurs textes ou leur vidéo : Défi jeunesse 2016
Au site Fondation canadienne des relations raciales, www.crrf-fcrr.ca chercher « 150 histoires ». Vous pourriez choisir entre 150 histoires qui sont écrits par des canadiennes. Voici 5 exemples parmi les 150 :
Adam Samuel 70/150
Nalini Gopaul Naidoo 88/150
Au Canada, la liberté ne coûte rien 115/150
Grandir en tant que canadienne 116/150
Les rythmes de mon berceau 120/150
Diviya Leonard : une jeune canadienne qui œuvre à faire du monde un monde meilleur
« Je m’appelle Diviya Leonard et je suis fière de me dire canadienne. J’ai à présent 14 ans, mais j’ai commencé à me préoccuper des questions de droits de la personne quand j’avais 11 ans. »
Source: 41/150: Diviya Leonard
www.crrf-fcrr.ca/fr/150-histoires/item/25885-canada-41-150-diviya-leonard
Daniel Roher : jeter des ponts entre les gens visés par les Traités
« C’est par un documentaire que j’ai essayé d’offrir de nouvelles perspectives et des idées contemporaines pour aider à jeter des ponts entre tous les gens visés par les traités au Canada. »
Source : 28/150: Daniel Roher
http://www.crrf-fcrr.ca/fr/150-histoires/item/25735-canada-28-150-daniel-roher
Gagnant du Concours vidéo jeunesse 2014 « Je suis Canadien »
Produit par Harley Manitowabi, Hillcrest High School, Ottawa, Ontario
Réponses aux activités en Action 3
Réfléchissez : « Qui a dit cela? »
Réponses : 1/d; 2/g; 3/a; 4/h; 5/c; 6/e; 7/b; 8/f.
Trouvez à quoi correspondent les symboles
Réponses : 1/c; 2/e; 3/g; 4/h; 5/d; 6/b; 7/a; 8/f
Visages de la foi
Vous découvrirez le documentaire Visages de la foi sur le portail éducatif CAMPUS, de l’ONF. On y explore des thèmes tels que la spiritualité, les croyances, les connaissances, le monde laïc, la pratique de la foi au Canada et le travail collectif.
Tous les efforts ont été faits auprès des détenteurs de droits d’auteurs afin d’obtenir les droits de reproduction. L’éditeur s’excuse par avance de tout oubli ou omission et se fera un plaisir d’apporter les corrections qui s’imposent lors des réimpressions subséquentes et lors des mises à jour du site web.