Unité 6 : Canada aujourd’hui et demain
Aperçu : L’étude des valeurs canadiennes
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Outils éducatifsDemandez-vous :
Concept cléL’utilisation d’un diagramme de Venn est un bon moyen d’illustrer les relations qui existent entre la sphère publique et la sphère privée dans notre démocratie. L’étude des valeurs canadiennesLe Canada a, de bien des façons, établi la norme d’une société mondialisée. En dépit d’importantes lacunes, nous avons, au fil de notre histoire, fait de notre mieux pour que fonctionne la diversité. La coopération au sein des peuples autochtones et entre ces derniers, les Français et les Anglais, les Européens et les divers groupes d’immigrants venus de tous les continents et qui représentent une diversité ethnique, linguistique, religieuse et culturelle, a façonné qui nous sommes. Nous ne sommes pas parfaits, mais nous nous efforçons de faire fonctionner notre démocratie. Au nombre des publications produites ou parrainées par le gouvernement canadien, pour les citoyens comme pour les nouveaux arrivants qui composent la population très diverse du pays, mentionnons les publications suivantes :
Le Canada actuel vise à établir des liens entre d’importants aspects de la vie canadienne notamment :
Une question importante persiste : « Quel degré de diversité une société doit-elle accepter? » Comme l’a fait remarquer Adrienne Clarkson dans la série annuelle de conférences Massey de 2014, Belonging : The Paradox of Citizenship (Appartenance : le paradoxe de la citoyenneté) :
Belonging: The Paradox of Citizenship(Appartenance : le paradoxe de la citoyenneté) La série 2014 des conférences Massey diffusée par CBC est centrée sur les questions suivantes :
Source : CBC Voici les faitsLe Rapport sur les valeurs canadiennes rend compte des résultats d’un sondage mené par la FCRR auprès de plus de 2 000 personnes au sujet de leurs points de vue quant au multiculturalisme et aux accommodements religieux.
ACTION 1L’identitéCe qu’on appelle identité, c’est essentiellement, un ensemble de traits ou de facteurs distinctifs qui fait de chacun de nous l’être unique que nous sommes. Il y a, en chacun de nous, de nombreux traits et facteurs qui influent sur notre comportement et nos décisions, selon les circonstances et la situation, d’après notre occupation professionnelle, notre origine ethnique, notre âge, notre sexe, notre culture ou encore nos traditions. Il existe souvent une certaine tension entre les diverses identités que nous avons. Certaines identités sont choisies, d’autres non; certaines peuvent changer, d’autres non. Parmi les facteurs qui ne peuvent être choisis ou modifiés, figurent par exemple notre lieu et notre date de naissance, nos parents, notre langue maternelle ou encore les facteurs inscrits à notre ADN, c’est-à-dire avec lesquels nous sommes nés, comme la couleur naturelle de notre peau, celle de nos cheveux et de nos yeux. D’autres aspects de notre identité relèvent d’un choix personnel, par exemple, notre profession, la nourriture que nous mangeons, le lieu où nous vivons, nos goûts musicaux ou artistiques, notre idéologie politique. Au nombre des traits et facteurs de notre identité personnelle, figurent notamment :
La liste des traits et facteurs distinctifs de chaque être humain est pour ainsi dire infinie. L’identité est un concept qui peut être utilisé aussi bien au singulier qu’au pluriel. Au singulier, on peut dire « décliner son identité. » La meilleure façon de penser à l’identité au singulier est lorsque l’on se réfère à son propre nom ou lorsque l’on pense aux traits et facteurs distinctifs qui, ensemble, font de chacun un être unique distinct de tout autre. Mais ces traits peuvent également être partagés par un petit ou un grand nombre de personnes, et faire en sorte que nous soyons reconnus comme faisant partie d’un groupe. Les termes « nous » ou « notre » peuvent être utilisés pour faire référence à un groupe de personnes ayant telle ou telle identité commune. Ce « nous » peut faire référence à notre famille, à notre identité nationale ou à notre sexe. Au pluriel, on pourra dire « Nous sommes Canadiens ». Quels sont alors les traits et facteurs qui font de nous des membres de ce groupe reconnu comme étant « Canadien »? Il convient de noter que certaines identités perçues comme étant normatives s’accompagnent de privilèges et par conséquent de pouvoir. Il est important d’avoir conscience de cette dynamique du pouvoir et des implications liées au fait d’appartenir à un groupe majoritaire comme de la signification d’appartenir à un groupe minoritaire. C’est pourquoi il est important de prendre conscience du fait qu’il existe des identités différentes et d’être ouvert à leur égard. L’absence d’une telle prise de conscience risque d’engendrer des tensions identitaires constantes, transmises d’une génération à l’autre, et ces tensions peuvent aisément se transformer en conflits. L’ouverture aux différences et le respect de celles-ci, de même que l’application du principe d’inclusion identitaire, sont essentiels pour créer une harmonie sociale et de plus grandes possibilités de justice sociale, car ce n’est qu’à ces conditions qu’une société peut devenir véritablement harmonieuse et pacifique. – Adapté du manuel Le Canada actuel FaireQui êtes-vous?
RéfléchirQui je suis
FaireVoici qui je suisApprenez à connaître vos camarades de classe, leurs centres d’intérêt et les centres d’intérêt que vous avez en commun. Tout en retenant ce que vous avez d’unique, il est bon de mettre l’accent sur les centres d’intérêts et les idées plus larges que vous avez en commun, plutôt que sur ceux plus étroits qui nous divisent.
DiscuterQui sommes-nous?Tout trait identitaire personnel peut aussi être considéré comme une identité collective.
FaireExprimez qui vous êtes
FAITES : Relevez le défi!Le Défi jeunesse du projet Le Canada, notre pays est destiné aux élèves du secondaire (de la 7e à la 12e année) qui souhaitent voir leur texte ou leur vidéo publicisé. Pour plus de détails, voir l’Action 7. ACTION 2L’appartenance« Le monde tout entier, l’histoire du monde, est une histoire d’appartenance », dit Jean Vanier, éminent philosophe, théologien et humaniste Canadien. Il soutient que le désir d’appartenance est une profonde pulsion psychologique, inhérente à la nature humaine, qui s’inscrit dans le besoin que nous avons, en tant qu’êtres humains, d’établir des relations dans lesquelles nous sommes appréciés et acceptés des autres. Le sentiment d’appartenance d’un individu renvoie à la manière dont ce dernier se situe dans un espace physique ou au sein de la société humaine, et influe sur la façon dont les gens établissent des liens relationnels entre eux. Le défi qui se pose pour tout être humain est de trouver un juste équilibre entre les identités que l’on a en commun avec d’autres et celles qui sont importantes pour définir qui nous sommes en tant qu’individus, de manière à établir un terrain d’entente favorisant les relations harmonieuses en cherchant à atteindre des objectifs communs. L’appartenance au groupe ne confère pas seulement un sentiment d’appartenance à l’individu, mais elle lui donne aussi un sentiment de sécurité et un soutien affectif. L’appartenance au groupe est également l’occasion, pour l’individu, d’étendre ses horizons et de découvrir d’autres personnes, ainsi que de partager avec les autres des éléments de soi, de ses compétences et de ses connaissances. L’exclusion est l’antithèse de l’appartenance. Elle signifie que certains individus sont susceptibles d’être socialement défavorisés, selon qu’ils sont perçus comme appartenant à tel ou tel autre groupe. Pour les personnes qui s’installent dans un nouvel endroit, laissant derrière eux leur « groupe » traditionnel, la question d’appartenance est essentielle à leur capacité de s’intégrer dans leur nouveau lieu et leur nouvelle société à leur succès. La société canadienne doit œuvrer à la création d’un milieu inclusif dans lequel la diversité est reconnue, respectée et valorisée tandis que les nouveaux Canadiens s’appliquent à renforcer leur propre sentiment d’appartenance au Canada en entamant un processus d’intégration, d’affiliation et en y établissant des relations. Pour créer un milieu ouvert à tous, les Canadiens, à l’inclusion des nouveaux Canadiens, doivent s’engager à découvrir qui sont les peuples autochtones du pays et les difficultés actuelles … de valoriser la diversité. – Adapté du manuel Le Canada actuel DiscuterAppartenir à un groupeL’organisation UnityMobiliser et responsabiliser les jeunes pour rendre le milieu scolaire et communautaire plus sécuritaire et plus sain. Source : Youtube.com
Faire150 portraitsWaneek Horn-Miller : athlète et ambassadrice du Canada« Chez les Autochtones, avoir du pouvoir, c’est être en mesure de conférer du pouvoir aux gens qui nous entourent. » Source : 22/150 Waneek Horn-Miller La publication de la série 150 portraits est une initiative de la Fondation canadienne des relations raciales qui a été conçue en vue des célébrations, en 2017, du 150e anniversaire du Canada. Cette série, publiée à raison d’un article par semaine pendant 150 semaines, offre différentes perspectives du Canada et de ce que veut dire « être Canadien » et donne à mieux connaître certains aspects de l’histoire du Canada, des organisations ou des initiatives canadiennes. Étude de caractèrePour cette activité, vous devrez lire l’un des textes de la série 150 portraits et préparer une étude de caractère de la personne présentée dans ce texte :
FAIRE : Relevez le défi!Le Défi jeunesse du projet Le Canada, notre pays, s’adresse aux élèves du secondaire (de la 7e à la 12e année) qui souhaitent voir leur article ou leur vidéo publicisée. Pour en savoir plus, voir l’Action 7. ACTION 3Les croyances, la religion, la foi et la spiritualitéLorsqu’on veut en apprendre davantage au sujet de la diversité de croyance, de religion, de foi et de spiritualité au Canada, il est utile d’en reconnaître les caractéristiques communes. Il existe habituellement une tradition, ou un ensemble de récits et de pratiques, qui se transmet oralement ou par écrit. Dans certains cas, la transmission initiale de ces traditions est attribuée à une personne ou un groupe fondateur. Ces fondateurs sont considérés comme étant de grands maîtres spirituels, des prophètes ou des messagers qui, parfois, sont eux-mêmes perçus comme étant divins. La croyance en un Dieu ou des dieux, ou dans le divin, semble aussi être un élément commun, même si l’on fait référence à différents noms selon la croyance. Les jours saints sont associés à une histoire, des traditions et des pratiques rituelles acceptées, de même qu’à un lieu communautaire de culte, qu’il s’agisse d’une église, d’un feu sacré, d’un gurdwara, d’une loge spirituelle, d’une mosquée, d’une synagogue ou d’un temple. Dans les cultures disposant d’écrits, on estime que les pratiques et les principes, les traditions et les valeurs fondamentales sont intégrés à un ensemble d’écrits sacrés faisant autorité, comme la Bible ou le Coran par exemple, révélés ou écrits par la personne ou le groupe fondateur. Les divers types de spiritualité autochtone traditionnelle ont un caractère distinctif, ancré dans les cultures des Premières Nations et influencé par les caractéristiques et relations uniques que l’on trouve dans chaque communauté autochtone distincte. Les principes et traditions des nations autochtones se transmettent depuis des millénaires sous la forme d’enseignements oraux et d’expériences personnelles, généralement du fait des anciens. S’il est vrai qu’il existe de nombreuses pratiques communes aux différents groupes autochtones, il existe également des responsabilités, des croyances et des cérémonies particulières associées à chaque bande ou chaque communauté. Nombre des enseignements, des pratiques et des institutions associés à chaque croyance, religion, foi ou spiritualité sont demeurés stables au fil des siècles, mais ils peuvent changer et évoluer au fil du temps. Il semble que l’on retrouve toujours un même principe ou « règle d’or » qui enjoint tout croyant à traiter les autres comme il souhaiterait qu’on le traite. – Adapté du manuel Le Canada actuel RéfléchirQui l’a dit?
DéfinitionsLa spiritualité autochtone : Les pratiques et les croyances de la spiritualité autochtone, qui s’inscrivent dans un ensemble varié de traditions apparentées, respectent toute réalité comme étant sacrée. Le respect de toute création, aussi bien animée que perçue comme étant inanimée, est une composante importante de la spiritualité autochtone. La conviction que les êtres humains sont une partie inextricable de la toile qu’est la vie, et que ce que nous faisons à cette toile, c’est à nous que nous le faisons, est également essentielle à la plupart des systèmes de connaissances autochtones. Le bahaïsme : Pour ses fidèles, le bahaïsme est considéré comme la quatrième religion monothéiste dite abrahamique après le judaïsme, le christianisme et l’islam. Les principaux enseignements du bahaïsme sont l’unicité de Dieu, l’unicité et l’unité de la famille humaine, l’égalité des femmes et des hommes, l’harmonie entre la science et la religion, l’importance de l’élimination des préjugés de toutes sortes, l’établissement de la justice et la promotion de l’éducation universelle. Le bouddhisme : Les enseignements du bouddhisme, qui sont centrés sur ce qu’on appelle les « trois joyaux » (bouddha, le modèle idéal; dharma, le mode de vie dans son ensemble, et sangha, la communauté de moines et de moniales bouddhistes), mettent en jeu la compréhension des quatre nobles vérités selon lesquelles : 1) toute vie comporte de la souffrance, 2) cette souffrance est causée par le désir, mais 3) il est possible de surmonter le désir en 4) suivant le « noble chemin octuple ». Le chemin octuple comprend la juste connaissance, la juste intention, la juste parole, la juste conduite, le juste moyen d’existence, le juste effort, la juste attention et la juste concentration. Le christianisme : Fondé par les disciples de Jésus il y a 2 000 ans, le christianisme est « une religion monothéiste, mais trinitaire par sa conception de Dieu le Père, de son fils le Christ, et de l’Esprit Saint. Les croyances sont centrées sur la naissance du Christ engendré par la vierge, sa mort comme sacrifice pour le salut des âmes, et sa résurrection d’entre les morts, suivie de son apparition à ses disciples puis de son ascension dans les cieux. Son livre sacré est la Bible. Le christianisme est la première religion en importance au monde et la plus répandue. L’hindouisme : L’hindouisme est un mode de vie. Contrairement à d’autres croyances et religions, l’hindouisme ne revendique aucun prophète, il ne vénère aucun dieu et ne s’appuie sur aucun concept philosophique particulier pas plus qu’il ne suit de rites ou de célébrations religieuses particulières. Pour les hindous, il existe un principe de divinité ou de spiritualité sous-jacent, auquel se superpose l’univers tout entier. Les hindous croient en l’existence d’un cycle continu de réincarnation et de renaissance de l’âme après la mort; ils croient aussi que les conditions de leur présente vie sont dues aux bonnes ou aux mauvaises actions (karma) de cette vie et de leurs vies antérieures. L’hindouisme est la troisième religion au monde par le nombre de ses adeptes, après le christianisme et l’islam. L’islam : L’islam est la seconde religion en importance au monde. Pour les musulmans, l’islam est la continuation du judaïsme et du christianisme, et le prophète Mahomet est le messager de Dieu. Leur principale source de référence est le Coran, qu’ils considèrent comme la parole de Dieu, et c’est l’autorité suprême concernant tous les aspects de leur vie. L’islam repose sur « cinq piliers » ou idées maîtresses, qui guident la vie de ses fidèles : 1) la récitation quotidienne de la profession de foi, la chahâda ou « témoin »; 2) la prière obligatoire quotidienne récitée cinq fois par jour en se tournant vers la qiblah, ou la Mecque 3) la zakat ou l’aumône; 4) le jeûne du lever au coucher du soleil durant le mois du ramadan; 5) le pèlerinage à la Mecque, désigné sous le nom de « hadj ». Le judaïsme : Le judaïsme est la plus ancienne des religions monothéistes. Son livre sacré est la Bible hébraïque. Le judaïsme est fondé sur la Bible hébraïque (que les chrétiens appellent l’Ancien Testament) ou Tanakh. On y raconte le dessein de Dieu pour l’humanité et le peuple juif, et on y révèle la nature de la relation entre Dieu et le peuple d’Israël selon l’alliance conclue avec ce dernier. La loi hébraïque revêt une grande importance dans le judaïsme traditionnel et décrit, entre autres choses, des restrictions alimentaires pour les juifs pieux et des prescriptions concernant la prière et le culte et les rites de passage (tels que la cérémonie d’initiation qu’on appelle « bar-mitsvah » ou « bat-mitsvah »). Le sikhisme : L’une des religions les plus récentes au monde, le sikhisme a été fondé au Panjab en tant que religion indépendante à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle par le gourou Nanak. Les sikhs accordent de l’importance à la recherche de l’éternelle vérité, à la croyance en la réincarnation et aux quatre cérémonies célébrant les principales étapes de l’existence (le baptême, l’initiation, le mariage et la mort), de même qu’à des rites quotidiens : le bain du matin, la méditation sur le nom de Dieu, la récitation d’hymnes et de prières trois fois par jour. – Adapté du manuel Le Canada actuel DiscuterLes croyances en salle de classe
Voici les faitsRépartition de la population canadienne par religions, Enquête nationale auprès des ménages de 2011.
ChercherJeu des correspondances
DiscuterVisages de la foiFilms et applications iPadLes pratiques rituelles de sept jeunes Canadiens de différentes traditions confessionnelles. Source : http://thefaithproject.nfb.ca/fr/ Visages de la foi est un documentaire interactif durant lequel il est donné d’observer les rituels de sept jeunes Canadiens de différentes traditions confessionnelles. Chacun des participants au projet a permis à l’équipe créative un accès aux rituels qu’il observe et à la façon dont il exprime sa foi. Pour les jeunes protagonistes du film Visages de la foi, la pratique religieuse s’intègre à leur vie bien remplie comme un élément essentiel de leur identité et de la place qu’ils occupent dans le monde, et n’est pas perçue comme une obligation. Similarités et différences
Similarités et différencesÀ l’aide d’un tableau de comparaison ou d’un diagramme tel que le diagramme de Venn, cherchez les similarités et les différences qui existent entre les différentes traditions et croyances. DéfinitionsAcceptation : Affirmation et reconnaissance de personnes de race, de croyances, de religion, de nationalité, de valeurs, de convictions, etc. différentes des siennes. Autochtone : Initialement utilisé dans les années 70, quand les peuples autochtones de toute la planète ont lutté pour être représentés aux Nations Unies, ce terme est désormais fréquemment utilisé par les universitaires et dans le contexte international (p. ex. Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones). S’entend des communautés, des peuples et des nations qui ont une continuité historique avec les sociétés antérieures à l’invasion, au peuplement et au colonialisme qui se sont développés sur leur territoire, distinctes des autres sociétés qui y sont à présent prédominantes (ou sur une partie de ces territoires). Croyance : Ce qui est défini par un système reconnu et une profession de foi, comprenant à la fois des convictions et une observance ou un culte. La foi en un dieu ou en des dieux, ou en un être suprême ou une divinité n’est pas une condition essentielle de la définition de croyance. Ethnicité : Ensemble des croyances, comportements et traditions qui unissent un groupe ayant des éléments de patrimoine culturel communs, notamment linguistique, historique, géographique, religieux ou racial. Par diversité ethnique, on entend la présence de plusieurs groupes ethniques au sein d’une société ou d’un pays et la pluralité de ces groupes. Peuples autochtones (Autochtones) : Nom collectif utilisé pour décrire les premiers habitants d’Amérique du Nord. Il fait référence de façon collective à tous les Autochtones qui vivent au Canada, reconnus dans la Loi constitutionnelle de 1982 comme constituant trois groupes : les Indiens, les Métis et les Inuits. Il s’agit de trois peuples distincts possédant chacun leur patrimoine, leurs langues, leurs habitudes culturelles, leurs croyances spirituelles, leur histoire et leurs objectifs politiques. Le terme « Autochtone » est un terme général pour qualifier les membres des trois groupes, mais ne doit pas s’employer lorsque l’on se réfère à seulement un ou deux des trois groupes. Les termes « peuples autochtones » et « Premières Nations » ne sont pas interchangeables. Première Nation : terme que l’on a commencé à utiliser couramment dans les années 1970, pour remplacer le terme « Indien », que certains trouvaient insultant. Il n’est rattaché à aucune définition juridique. Au pluriel, le terme « Premières Nations » fait référence aux premiers peuples indiens du Canada et englobe les Indiens inscrits, les Indiens non inscrits et les Indiens visés par un traité, et peut également faire référence à un groupe, pour remplacer le terme de « bande » (voir ce terme). Les Premières Nations représentent l’un des groupes culturels distincts des peuples autochtones du Canada. Parmi les Premières Nations, on dénombre 52 cultures distinctes et plus de 50 langues. Le terme « peuples autochtones » n’est pas interchangeable avec celui de « Premières Nations », ce dernier n’incluant ni les Métis ni les Inuits. Race : Terme qui fait référence à un groupe de personnes d’origine commune, reconnaissable par différentes caractéristiques physiques, telles que la couleur de la peau, la forme des yeux, la texture des cheveux et les traits du visage. (Cette définition se rapporte à l’usage courant du terme race en matière de droits de la personne. Elle ne reflète cependant pas le débat scientifique actuel se déroulant au sujet de la validité des descriptions phénotypiques des individus et groupes d’individus.) Le terme est également employé pour désigner les catégories sociales selon lesquelles la société répartit les gens en fonction de telles caractéristiques. – Glossaire de la Fondation canadienne des relations raciales ACTION 4Les valeurs canadiennesLa personne que nous sommes, la façon dont nous socialisons tout au long de notre vie (à la maison, à l’école, dans notre quartier etc.) et les gens que nous fréquentons, tout ceci peut façonner nos croyances et nos valeurs. Les valeurs se définissent comme étant « les principes ou les normes sur lesquels nous nous basons; ce que nous jugeons comme étant valable ou important dans la vie ». Le Canada est une démocratie, composée de gens de différents horizons; les valeurs canadiennes peuvent par conséquent être perçues comme étant dynamiques, ou changeantes au fil du temps et peuvent être différentes pour différentes personnes à différents moments. Toutefois, il y a des valeurs qui sont plus nettement remarquées comme étant « canadiennes », mais il serait difficile de montrer que ces valeurs canadiennes s’appliquent à tous les Canadiens en tout temps. Selon le Rapport sur les valeurs canadiennes publié par la Fondation canadienne des relations raciales, les valeurs les plus prisées des Canadiens sont la liberté, l’égalité et la loyauté à l’égard de son pays. Ils valorisent également la civilité et, avec elle, l’étiquette sociale. Les Canadiens ont le droit à l’égalité devant la loi et à une équité des chances, quelle que soit leur origine. En 1982, le gouvernement canadien a promulgué la Charte canadienne des droits et libertés, garantissant à sa population :
La Charte couvre les lois et règlements que les gouvernements peuvent adopter et la façon dont ils sont appliqués. De façon générale, toute personne qui vit au Canada, qu’il s’agisse d’un citoyen canadien, d’un résident permanent ou d’un nouvel arrivant, détient les droits et libertés contenus dans la Charte. Il y a toutefois quelques exceptions. Ainsi, en vertu du paragraphe 25 de la Charte, les droits autochtones ne peuvent être ni abrogés ni laissés sans effet par celle-ci, et certains droits ne sont conférés qu’aux citoyens canadiens, comme le droit de vote et le droit d’« entrer au Canada, y séjourner et quitter le Canada ». – Adapté du manuel Le Canada actuel FaireDressez une liste de valeursQue signifie pour vous le terme « valeurs canadiennes »?
DiscuterDes valeurs communes
DiscuterÉvaluez les valeurs canadiennesPartant du principe que l’instauration d’un sens aigu d’identité canadienne et d’appartenance au Canada mène à un Canada ouvert à tous, certains estiment que l’un des éléments les plus aptes à le faire est un ensemble de valeurs communes. Les valeurs qui suivent ont fait l’objet d’une étude dont les résultats ont été présentés dans le Rapport sur les valeurs canadiennes s’inscrivant dans le projet Le Canada, notre pays.
FaireCréez un babillardPendant une période de temps, appliquez-vous à lire les journaux, les magazines d’actualité et les nouvelles diffusées sur Internet. En vous servant d’images et de mots découpés dans ces publications d’actualité, créez un babillard que vous diviserez en deux parties : l’une pour les articles qui, selon vous, illustrent les valeurs canadiennes, et l’autre pour ceux qui ne le font pas.
DiscuterValeurs uniquesVoyez si vos parents ou vos enseignants partagent ces valeurs et l’importance que vous et vos camarades leur donnent.
FaireMes valeursApprenez à connaître vos camarades, leurs valeurs et les valeurs que vous partagez. Tout en retenant ce qui vous est particulier, il est utile de souligner les valeurs et principes communs et largement partagés, plutôt que ceux, plus étroits, qui divisent.
ACTION 5L’engagement civiqueLe Canada n’est pas qu’une simple collection de collectivités isolées les unes des autres; en tant que société, nous avons une responsabilité en ce qui concerne le bien collectif. La capacité d’influer sur les changements sociétaux est, on peut le comprendre, une importante composante de la vie dans une société démocratique. Mais le fait de se rendre aux urnes tous les quatre ans ne saurait suffire. L’engagement civique, c’est le droit que détient le citoyen d’influer sur le bien collectif, de déterminer la meilleure façon d’y parvenir et de contribuer à réformer les institutions qui ne servent pas le bien collectif aussi bien qu’elles le devraient. En étant des citoyens engagés, nous aidons notre société à prospérer. Au bout du compte, lorsque des citoyens actifs assument un rôle de chef de file et donnent de leur temps, de leur énergie et de leur bonne volonté, les récompenses sont multiples. La participation peut se traduire par des efforts pour régler directement un problème, une préoccupation ou un besoin, et pour collaborer avec d’autres membres de notre communauté en vue d’atteindre un objectif, de résoudre un problème ou d’interagir avec des institutions. L’action commence lorsque des individus se sentent investis d’une responsabilité personnelle pour ce qui est d’honorer leurs engagements en tant que membres d’une communauté, et s’efforcent d’apporter une contribution de façon significative. Il est enrichissant d’agir ensemble. En collaborant, les citoyens parviennent à des réalisations concrètes comme la mise sur pied d’institutions, telles que des écoles et des hôpitaux, et à des réalisations moins tangibles, comme les traditions et les normes. – Adapté du manuel Le Canada actuel DiscuterApportez votre contribution à votre collectivité
RéfléchirQue pouvez-vous faire? Devenez un participant actif!
Canadian Roots ExchangeCréer des ponts entre jeunes autochtones et non autochtones en favorisant le dialogue et en renforçant les relations à partir de programmes de leadership. Source : YouTube Site Web : http://canadianroots.ca/fr/ Faites des recherches sur des organismes et des causes qui vous intéressent :
FaireCréez un babillard
Réfléchir aux questions suivantes :
RéfléchirVoterPour beaucoup d’entre nous, la première chose qui nous vient à l’esprit, lorsqu’il est question d’engagement civique dans le cadre électoral, c’est le vote. Vote étudiant est une élection parallèle à l’échelle du pays pour les élèves qui n’ont pas l’âge de voter et qui coïncide avec des élections fédérales, provinciales, territoriales et municipales. Le but du programme est de fournir aux jeunes Canadiens l’occasion de vivre le processus électoral de près et de mettre en pratique leurs compétences de futurs citoyens informés et engagés. Les élèves jouent le rôle des agents officiels chargés du scrutin et votent pour les candidats aux élections officielles.
Vote étudiantVotre école peut s’inscrire et organiser sa propre journée d’élections du Vote étudiant. Ce programme est absolument gratuit. Source : CIVIX Canada www.civix.ca Depuis 2003, ce sont 27 programmes de Vote étudiant qui ont été menés aux paliers de gouvernement fédéral, provincial ou territorial et municipal du pays. Lors des toutes dernières élections fédérales, un total de 922 000 élèves de 6 760 écoles ont exprimé leur suffrage. DiscuterAu-delà des urnesLa participation démocratique peut toutefois être étendue par-delà le contexte des urnes. Pensez-vous qu’il est important de vous engager en prenant part à l’une ou l’autre des activités suivantes?
FaireComment faire passer votre message? Identifier, discuter, collaborer et établir des liens
*Votre classe pourrait envisager de diffuser les résultats des entrevues sur un blogue ou d’enregistrer les entrevues et d’en faire un balado. Affichez un lien menant à votre blogue ou votre balado sur Twitter ou sur Instagram, en utilisant le mot clic : #VoicesIntoAction Lignes directrices pour les entrevues
ACTION 6Le pluralisme au Canada : multiculturalisme et interculturalisme.Le Canada, un pays riche par sa culture, ses langues et son histoire, fut d’abord habité par une multitude de peuples autochtones distincts, qui sont aujourd’hui connus comme faisant partie de l’un des trois grands groupes suivants : les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Les Premières Nations et les Inuits occupaient les terres de l’Amérique du Nord bien avant l’arrivée d’explorateurs européens. Au début du XVIe siècle, les explorations des français et des anglais amenèrent l’établissement de ceux-ci à l’est du Canada, pour y développer le commerce et établir des colonies. Le groupe des Métis se constitua après l’arrivée des Européens. Ils sont le résultat d’unions ou de mariages mixtes entre Européens et Autochtones. À l’exception des Autochtones, toute personne vivant au Canada est un immigrant ou un descendant d’immigrants. Pendant toutes ses premières années, le Canada privilégia l’immigration britannique, anglo-américaine et celle de l’Europe de l’Ouest. Au cours de la première moitié du XXe siècle, des immigrants européens vinrent au Canada de pays comme la Pologne, l’Italie, l’Allemagne, l’Ukraine, l’Irlande et le Portugal. Au cours de la seconde moitié du siècle, le Canada attirera des immigrants de régions diverses du globe, comme des Antilles, du Moyen-Orient, d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie. Au début des années 60, de nombreux Canadiens se montrèrent de plus en plus insatisfaits du caractère principalement anglocentrique de leurs institutions politiques, économiques et sociales. S’il est vrai que beaucoup de ce mécontentement venait du Québec, les Premières Nations et divers groupes ethniques demandaient également des changements. Face à cette situation, le gouvernement fédéral nomma, en 1963, la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme qui avait pour mandat de recommander les étapes à suivre pour bâtir la fédération canadienne sur la base d’un partenariat entre anglais et français. Dans son rapport, la Commission réaffirma la réalité bilingue et biculturelle du Canada. L’une de ses principales recommandations fut que le Canada soit un pays officiellement bilingue, recommandation qui fut mise en application par le biais de la Loi sur les langues officielles et l’encouragement des jeunes de tout le pays à apprendre les deux langues officielles. En 1971, le gouvernement fédéral adopta, à l’initiative de Pierre Elliott Trudeau, alors premier ministre, l’idée de donner une direction différente de celle recommandée par la Commission et de mettre en place une politique de « multiculturalisme au sein d’un cadre bilingue ». C’est ainsi que le Canada devint le premier pays au monde à adopter une politique nationale de multiculturalisme. Cette politique du multiculturalisme était une tentative pour réconcilier deux visions concurrentes du Canada : une vision dualiste, selon laquelle le Canada comprend, en plus des Autochtones, deux principaux groupes fondateurs, et une vision pluraliste, selon laquelle le Canada est perçu comme comprenant un large éventail de groupes culturels. Elle encourageait tous les Canadiens à accepter le pluralisme culturel et à participer pleinement et équitablement à la vie de la société canadienne. Le multiculturalisme reste une partie intégrante de notre identité canadienne et, en tant que tel, le Canada est unique, parmi les démocraties occidentales, dans son engagement à réaliser cet idéal. En 1981, tandis que la diversité raciale du Canada commençait à se développer, on commença à prêter davantage attention à la discrimination et aux relations raciales. Face à l’opposition farouche des peuples autochtones contre la politique indienne du gouvernement du Canada ou Livre blanc sur la politique indienne de 1969 dans lequel il était question d’éliminer les droits spécifiques aux Autochtones, et avec l’aide de groupes religieux, ces droits furent réaffirmés dans la Loi constitutionnelle de 1982 comme ils l’avaient été dans la Proclamation royale de 1763. En 1982, avec le rapatriement de la Constitution canadienne, les politiques multiculturelles furent fermement enchâssées dans la Charte canadienne des droits et libertés, ce qui garantissait, entre autres choses, une protection et des avantages égaux en vertu de la loi, et une protection contre la discrimination fondée par exemple sur le sexe, la religion, l’origine raciale ou ethnique. Le multiculturalisme fut reconnu en tant que tel dans l’article 27 de la Charte canadienne en 1982. L’un des objectifs de la politique du multiculturalisme était de promouvoir une société plus juste, les premiers programmes multiculturels mis en place mettant l’accent sur le pluralisme culturel. Au fil du temps, le changement d’orientation vers l’équité et les mesures antidiscriminatoires en vint à élargir le sens du multiculturalisme pour inclure les questions liées à la lutte contre le racisme. Ces programmes, renforcés par des initiatives stratégiques, réussirent à faire progresser dans une certaine mesure les possibilités offertes aux groupes minoritaires. En 1988, on adopta la Loi sur le multiculturalisme canadien qui devint le premier vecteur officiel légal de la politique multiculturelle du Canada. Cette loi confirmait l’engagement du gouvernement à veiller à ce que chaque Canadien soit traité équitablement par un gouvernement qui respecte et célèbre la diversité. Cette loi allait plus loin qu’une simple garantie de l’égalité des chances pour tous les Canadiens et Canadiennes quelle que soit leur origine. Elle soulignait aussi le droit des minorités ethniques, raciales et religieuses du Canada à conserver et à faire connaître leur patrimoine culturel et mettait l’accent sur le besoin de faire face aux questions de relations raciales et d’éliminer les inégalités systémiques. Chacune des provinces du Canada dispose d’une politique multiculturelle reconnue. La Saskatchewan fut la première province canadienne à adopter un texte de loi sur le multiculturalisme, la Saskatchewan Multiculturalism Act de 1974, qui a été remplacée en 1997 par une nouvelle loi, la Multiculturalism Act. L’Ontario lui a emboîté le pas en instaurant, en 1977, une politique promouvant les activités culturelles qui sera adoptée sous forme de loi en 1990. La dernière province à adopter une loi sur le multiculturalisme sera la province de Terre-Neuve-et-Labrador, en 2008. Le Québec et « l’interculturalisme »Le Québec diffère des neuf autres provinces en ce que sa politique est centrée sur l’interculturalisme plutôt que le multiculturalisme. Dans l’interculturalisme, la diversité est fortement encouragée, mais à l’intérieur d’un cadre dans lequel le français est la langue publique. La politique interculturelle du Québec qui a été élaborée en réaction à la politique fédérale du multiculturalisme reconnaît la réalité identitaire de la province comme étant celle d’une communauté francophone distincte, dans laquelle la langue et la culture ont une importance capitale. C’est ainsi que les enfants immigrants doivent fréquenter les écoles de langue française et que toute la signalisation doit être en français. En 1990, le gouvernement du Québec publiait Au Québec pour bâtir ensemble : énoncé de politique en matière d’immigration et d’intégration, qui renforçait la notion que la société québécoise est une société francophone; que la société québécoise est une société démocratique dans laquelle chacun doit jouer un rôle pour contribuer à la vie publique, et qu’elle est une société pluraliste en ce qui a trait à la diversité des cultures dans un cadre démocratique. En 2005, le Québec a créé un Ministère de l’Immigration et des communautés culturelles avec, pour principale fonction, de favoriser des relations culturelles plus étroites entre les divers membres de la société québécoise et d’appuyer les diverses communautés culturelles dans leur recherche de pleine participation à la vie de cette société. – Adapté du manuel Le Canada actuel FaireChasse au trésor dans la presseEn petits groupes de trois ou quatre, vous allez rechercher, dans divers journaux et magazines d’information, les éléments fournis dans la liste ci-après. Vous disposez de 15 minutes (ou davantage selon ce que la classe ou l’enseignant aura déterminé) pour trouver le maximum d’éléments possibles. À la chasse aux idées
Faites part de vos découvertes à la classe :
FaireTémoignez de la diversitéCréez une œuvre visuelle qui témoigne de la diversité dans votre salle de classe ou votre communauté. Pour cela, vous devrez :
DiscuterQue signifie le fait d’être une société multiculturelle?Pour que le Canada soit véritablement une société multiculturelle, il est nécessaire d’incorporer des idées et des connaissances provenant de toutes les cultures dans la façon dont nous organisons notre travail et notre espace de vie, notre système d’éducation, notre culture populaire et nos médias de masse et tous les autres aspects de la société. À ce titre, la société canadienne doit adhérer entièrement aux principes d’égalité et de justice pour tous les résidents, quels que soient leur parcours, leur sexe, leur origine ethnique, leurs croyances, leurs traditions ou la couleur de leur peau.
FaireL’évolution du multiculturalismeAugie Fleras et Jean Lock Kunz ont conçu le tableau ci-après en 2001 afin de représenter les façons dont le multiculturalisme a évolué depuis l’entrée en vigueur de la Loi sur le multiculturalisme en 1970.
Source : Augie Fleras et Jean Lock Kunz. 2001. Media And Minorities, Representing Diversity in a Multicultural Canada. Thompson Educational Publishing. Avec l’ensemble de la classe ou en groupes :
Andrew GriffithVersion actualisée du tableau L’évolution du multiculturalisme, telle que préparée par Andrew Griffith (diapo no 7) Source : Webinaire de la FCRR, sur le multiculturalisme et le pouvoir des mots, diffusé en octobre 2015 (en anglais). ACTION 7Défi jeunesse du projet Le Canada, notre pays, en 2016Le Défi jeunesse s’est passé en 2016 pour le 150e anniversaire du Canada. Les élèves du secondaire (de la 7e à la 12e année) ont soumis leurs textes ou leur vidéo : Défi jeunesse 2016 Au site Fondation canadienne des relations raciales, www.crrf-fcrr.ca chercher « 150 histoires ». Vous pourriez choisir entre 150 histoires qui sont écrits par des canadiennes. Voici 5 exemples parmi les 150 : Adam Samuel 70/150 Diviya Leonard : une jeune canadienne qui œuvre à faire du monde un monde meilleur« Je m’appelle Diviya Leonard et je suis fière de me dire canadienne. J’ai à présent 14 ans, mais j’ai commencé à me préoccuper des questions de droits de la personne quand j’avais 11 ans. » Source: 41/150: Diviya Leonard Daniel Roher : jeter des ponts entre les gens visés par les Traités« C’est par un documentaire que j’ai essayé d’offrir de nouvelles perspectives et des idées contemporaines pour aider à jeter des ponts entre tous les gens visés par les traités au Canada. » Source : 28/150: Daniel Roher Gagnant du Concours vidéo jeunesse 2014 « Je suis Canadien »Produit par Harley Manitowabi, Hillcrest High School, Ottawa, Ontario Réponses aux activités en Action 3Réfléchissez : « Qui a dit cela? » Trouvez à quoi correspondent les symboles Visages de la foi Tous les efforts ont été faits auprès des détenteurs de droits d’auteurs afin d’obtenir les droits de reproduction. L’éditeur s’excuse par avance de tout oubli ou omission et se fera un plaisir d’apporter les corrections qui s’imposent lors des réimpressions subséquentes et lors des mises à jour du site web. Outils éducatifsAutres chapitres sur Canada aujourd’hui et demain : |
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